Que vous souhaitez acheter ou vendre une œuvre, il est normal que vous cherchez à connaître à l’avance la valeur probable du bien. Plusieurs éléments entrent en compte pour cette estimation. Sachez que le but est de réaliser une transaction honnêtre et non de surenchérir en cas de vente ou de sousenchérir en cas d’achat.

Quelles sont les questions à se poser ?

Il s’agit d’estimer la valeur économique de l’œuvre. Son prix correct est à définir selon premièrement le mode de fabrication : huile, estampe, sculpture, etc. Deuxièmement, il y a la dimension de l’œuvre. Troisièement, il y a l’état de l’œuvre s’il a besoin de restitution, s’il est facile ou difficile à conserver. Néanmoins, d’autres données sont plus importantes et ne sont pas à négliger. Deux toiles de même dimension et mode de fabrication n’ont pas le même prix. Pourquoi ? Il faut considérer l’artiste (sa renommée et sa cote sur le marché au moment de la vente). Ensuite, il y a l’époque relative de sa création (position de l’artiste et de l’œuvre dans un mouvement, maturité de l’artiste, identité artistique). Puis, il faut étudier l’état du marché comme toute autre vente.

Qu’en est-il de la cote ?

La cote est très importante puisqu’elle est la clé de l’indication de la valeur d’une œuvre. On dit souvent qu’un artiste est bien coté ou pas. Il s’agit de la reconnaissance du marché envers l’artiste, et particulièrement son œuvre. Mais plusieurs éléments sont pris en compte pour y parvenir. Il faut prendre en considération la trajectoire de l’artiste, la place de l’artiste au sein d’une discipline ou d’un mouvement et la courbe de la vente des ses œuvres. Il faut noter que la cote sert de base uniquement pour établir le prix. La cote ne concerne pas souvent les jeunes artistes et les artistes peu renommés. Ces derniers doivent d’abord vendre plusieurs de leurs œuvres aux enchères pour pouvoir intégrer le marché côté.