Arte Povera, non au mercantilisme

L’Arte Povera est un phénomène ayant vu le jour en Italie en 1967. Disant non au mercantilisme, il regroupe désormais de nouvelles générations d’artistes. Ce phénomène a été créé à l’initiative d’une douzaine d’artistes, dont Giulio Paolini, Alighiero Boetti et Mario Merz. Ces artistes sont adeptes de l’art à la fois radical et dévastateur.

Arte Povera en définition…

arte povera1Les fans de l’Arte Povera considèrent ce type d’art comme une attitude et non un courant. Selon Frédérique Paul, commissaire d’Un art pauvre », il ne s’agit ni d’un mot d’ordre, ni d’un mode d’utilisation. La formule, pour parvenir à cette attitude, est basée surtout sur le refus du mercantilisme. Elle issue de trois gestes et comportements, dont le briser, de graver et de corroder. Pour les adeptes de cette attitude, le but est de miser sur un régime refusant celui « normal ». Les fruits de cette attitude ne respectent dont pas les codes de la culture. Le principal objectif est de décomposer le régime existant. Actuellement, nombreux sont ceux qui s’intéressent à une exposition parlant de l’Arte Povera. Cette attitude commence même à gagner de l’ampleur, après sa disparition quasi-totale en 1972. A travers l’Europe, des évènements sur l’art pauvre s’organisent souvent pour mettre l’accent sur la résistance aux lois du marché.

Prêter plus d’attention au petit rien

arte povera 2L’attitude « art pauvre » revient en force, après sa disparition pendant quelques années, chez les enfants, pour ne citer que Guillaume Leblon, Gyan Panchal et Katinka Bock. Sans omettre la révolution, ils prêtent plus d’attention à l’Arte Povera, une attitude basée sur le fait de donner plus de valeurs aux petits riens. Ils jouent sur des objets non valeureux ou même à jeter comme les feuilles de papiers, les pigments et les poudres de maquillage pour avoir des objets d’art.

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