L’anecdotique histoire de la mort de la peinture
Depuis des décennies, l’on craignait la mort de la peinture avec l’arrivée des nouvelles technologiques comme l’impression. Toutefois, la peinture s’accroche et de nos jours, elle affiche même une valeur artistique inestimable. Découvrons ensemble la soi-disant mort de la peinture et sa résurrection.
Pourquoi la peinture a-t-elle filli mourir ?
Avec l’arrivée des livres et des papiers aux bureaux, l’on craignait la fin de la peinture. Toutefois, ces supports, ces réalisations ne pouvaient pas remplacer l’essence de la peinture. Paul Klee affirme que la peinture est un art permettant de rendre visible ce qui est invisible. D’abord, la photographie débarque au milieu du 19ème siècle, séduisant tout le monde. Mais plus tard, la photo et le pinceau ne sont plus perçus comme des concurrents puisqu’ils ont chacun pris leur chemin et leur indépendance. Ils sont devenus deux domaines bien différents. Ensuite, l’art plastique arrive dans les années 60 permettant de peindre sur d’autres supports que le tableau entoilé. Ce qui remet en cause l’essence même de la peinture. Enfin, en 1964 à Venise, l’artiste Robert Rauschenberg altérait l’essence de la peinture en confondant peinture et sculpture dans la conception de ses œuvres. Il intégrait des objets du monde réel et des images dans la peinture. Il mélangeait abstraction et figuration.
Comment la peinture a-t-elle repris l’élan
Face à toutes ces difficultés artistiques ou culturelles, la peinture n’a jamais été complètement morte. Le retour de la peinture s’est opéré en deux étapes. D’abord, dans les années 80, les tableaux rectangulaires remontent en tête des ventes non institutionnelles. Puis, dans les années 90, la tendance a renversé les techniques de peinture et la figuration est revenue en première loge. La peinture est très présente de nos jours, utilisant divers supports et techniques.