Camille Alaphilippe a été un sculpteur de haut niveau, ayant fréquenté l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Grâce à la statue « Caïn après la mort d’Abel », il a obtenu le premier grand prix de Rome de sculpture en 1898.

Sculpteur de grande renommée

La céramique devient le centre de son attention à partir de 1901 et à partir de là, son art s’inscrit dans la mouvance appelée Art Nouveau. Il reçoit le soutien entier de sa femme qui, elle aussi, est un grand nom dans la sculpture. C’est ainsi que, tous les deux, ils ont été à la tête de l’équipe qui a assuré la décoration des magasins parisiens Félix Potin et le jardin de François Carnot. Après avoir été à la direction de la manufacture de grès flammés d’Alexandre Bigot à Mer en 1914, il devient le Responsable du département sculpture au sein de l’Ecole des beaux-arts d’Alger. C’est aussi à Alger qu’il a érigé le « Monument à Raffi », en hommage à un maire algérien et d’autres monuments à la mémoire de victimes de la guerre, toujours en Algérie.

Ses œuvres

Quelques-unes de ses œuvres les plus célèbres se trouvent en France et en Algérie. A Paris, à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts, il y a donc « Caïn après la mort d’Abel », une statue en plâtre, à Nantes, dans le Jardin des plantes, « Le Premier Miroir », réalisé avec des pierres et encore à Paris, « La Femme au singe », en grès et en bronze. A Toulouse, il a réalisé le « Monument aux morts de Philippeville » et à Tours, dans le musée des beaux-arts, le « Monument à la mémoire de Suvée », tandis que dans le jardin Mirabeau, les « Mystères douloureux » en marbre.